Billet d'humeur concernant NDDL

Editorial Ouest France du 18 juin.

« Je suis étonné qu'un article, bien écrit, au demeurant, puisse occulter une partie significative de la problématique tout en la citant: La Vérité !

Aujourd'hui, sur ce projet de déplacement d'aéroport, on sait que si la légalité parait avoir été respectée, il n'en est probablement pas de même, de la légitimité.

Après avoir étudié la question sous différents aspects, à mon sens, il est clair que les informations données, et les études présentées, n'étaient pas totalement objectives. Les parties qui défendent ce dossier ont tellement d'intérêts, de moyens et de pouvoirs, qu'elles ont évidemment présenté la problématique à leur avantage. Les dés étaient pipés. Si vous creusez un peu et objectivement la question, vous découvrirez cette Vérité. Dès lors on ne s'étonnera pas des conséquences, le rejet, la contestation et inévitablement, des excès.


La nécessité d'un aéroport sur Nantes n'est pas remise en cause, Il ne s'agit pas de détruire, l'aéroport de Nantes, les milliers de familles dont se préoccupe le journaliste devraient continuer à vivre de leur travail. Cet article ne me parait pas très objectif dans la formulation de ce point.

Ce dossier Notre Dame des Landes est pourri, de par les mensonges qui l'ont nourris, et qui continuent à le nourrir. En particulier par les intérêts non déclarés de certains de ceux qui le défendent.

Oui, ce dossier continue à pourrir, parce que justement, les politiques ne semblent pas à la hauteur. D'aucun espèrent que cette situation de non droit va finir par les servir, d'autres semblent paralysés par les conséquences qu'un revirement entraînerait sur leur image. Aujourd'hui, un certain nombre de politiques n'y croient plus, et cherchent simplement à gagner du temps. Les entrepreneurs du Pays Nantais espéraient bénéficier des retombées économiques sur cet énorme chantier, et craignent perdre cette manne espérée.

Je suis chef d'entreprise, et lorsque à trois reprises j'interpelle tel sénateur sur le sujet, il me répond (aux trois fois !) "Nous les politiques ne pouvons plus rien faire, il n'y a plus que vous les chefs d'entreprises qui puissiez intervenir !"
Cela signifie-t-il que ce sont les chefs d'entreprises qui font la politique ?

Les procédures de décisions dans notre pays sont sans doute à revoir. Il ne s'agit pas de paralyser toute innovation, de rendre impossible tout projet, mais de trouver une méthode qui permette REELLEMENT l'information, et offre aux décideurs un minimum de recul, afin de parvenir à une analyse qui ait du "bon sens".

Christian RICOT

      Modem Vendée  

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